Lorsque Tu M'As - Jeanne Cherhal

Lorsque tu m’as, lorsque tu m’as demandé ma main

Jeune ma, jeune ma, jeune maqué

Lorsque tu m’as, lorsque tu m’as demandé ma main

Je ne m’attendais pas à ça !

J’ai passé mes jours à te contredire

J’ai passé mes nuits à te regarder dormir

J’ai passé mon temps à te remettre en cause

Dès l’instant où, à mon doigt, tu as glissé cet anneau rose

Je t’aime profondément mais la mini-menotte

Qui nous reliait avant t’aura fait quitter le camp

Je t’aime sans discuter, je t’aime sans hésiter

J’essayais, ça tu le sais, d'éternellement douter

J’ai voulu être ta femme

Et j’en étais incapable

Mais j’ai retrouvé ma flamme

Elle dormait sous un tas d' sable

Lorsque tu m’as, lorsque tu m’as demandé ma main

Jeune ma, jeune ma, jeune marié

Lorsque tu m’as, lorsque tu m’as demandé ma main

Je ne m’attendais pas à ça

Lorsque tu m’as, lorsque tu m’as demandé ma main

Jeune ma, jeune ma, jeune marié

Lorsque tu m’as, lorsque tu m’as

Et gnagnagna !

Mon petit mari, ex-petit mari

Retrouve-moi dans mon lit, dans mon lit de jeune fille

Je délie d’un coup la corde à nos cous

Et redevenons, veux-tu, deux conquêtes inconnues

Sur les marches du palais, j’ai léché l’annulaire

Pour me libérer de toi et de quarante-huit carats

Sous ma couronne émaillée de fraîche divorcée

Je riais effrontément, ha !

Ha !

Ha…

Lorsque tu m’as, lorsque tu m’as, lorsque

Tu me prends dans l’escalier, sans parler

Tu me prends de cinq à sept, sans chaussettes

Tu me prends comme autrefois, sans la loi

Tu me reviens comme avant;

il t’aura fallu du temps !

Tu me prends dans la voiture, sans ceinture

Tu me prends dans le jardin, sans les mains

Tu me prends comme une danse, sans alliance

Après la pluie, le beau temps;

après le mari, l’amant

Lorsque tu m’as, lorsque tu m’as demandé ma main

Jeune ma, jeune ma, jeune maqué

Lorsque tu m’as, lorsque tu m’as demandé ma main

Je ne m’attendais pas à ça !