Cerisiers Roses Et Pommiers Blancs - Tino Rossi

Quand nous jouions à la marelle\nCerisiers roses et pommiers blancs\nJ’ai cru mourir d’amour pour elle\nEn l’embrassant\nAvec ses airs de demoiselle,\nCerisiers roses et pommiers blancs\nElle avait attiré vers elle\nMon cœur d’enfant\nLa branche d’un cerisier\nDe son jardin caressait\nLa branche d’un vieux pommier\nQui dans le mien fleurissait\nDe voir leurs fleurs enlacées\nComme un bouquet de printemps\nNous vint alors la pensée\nD’en faire autant.\nEt c’est ainsi qu’aux fleurs nouvelles\nCerisiers roses et pommiers blancs\nOnt fait un soir la courte échelle\nA nos quinze ans\nNon, non, ne dites pas qu'à son âge\nVous n'étiez pas si volage\nNon, non, quand deux lèvres vous attirent\nJ’en sais peu qui peuvent dire non.\nMais un beau jour les demoiselles,\nFrimousse rose et voile blanc,\nSe font conduire à la chapelle\nPar leur galant.\nAh quel bonheur pour chacun !\nLe cerisier tout fleuri\nEt le pommier n’en font qu’un\nNous sommes femme et mari.\nDe voir les fruits de l'été\nNaître des fleurs du printemps\nL’amour nous a chuchoté\nD’en faire autant.\nSi cette histoire est éternelle\nPour en savoir le dénouement\nApprenez-en la ritournelle\nTout simplement\nEt dans deux ans deux bébés roses\nFaisant la ronde gentiment\nVous chanteront cerisiers roses\nEt pommiers blancs.