Mort ou vif, pt. 1 - Sinik

Au combat, ça mitraille mais je laisse dire

J’suis comme ça, plus l’ambiance est électrique plus je respire

Nouvel album, 30 novembre 2009

Ok, j’repose le micro même si le flow te décoiffe

C’est vrai vous savez pas, les année passent, les gens me déçoivent

Les dés son pipés, les chiens se mettent à plat ventre

Beleck ils ont truqué les disques d’or à Flavie Flament

Bien sûr que ça va m’manquer, le public, le micro

J’intériorise tout ça, chez moi les émotions sont planquées

Tout ça me fera des souvenirs, j’ai filmé toute la tournée

Les spliffs, les potes, toute la journée

Le crew qui vient des Bergères, ter-ter, Moussa qui traîne

Bien sûr que c’est marrant quand les dardar te lèvent au péage

J’ai trop serré les dents, des tonnes de mythos reniés

Mon nom, si t’as un souci passe me voir, j’habite au premier

Jaloux tu n’avances pas, ta rime est leucémique

Petit la route est longue entre la cave et le Zénith

Gros je pars la tête haute, jamais j'écris des rimes nazes

T’inquiètes je sais d’où j’viens, ma première scène c'était au gymnase

J’ai vécu plein d’choses depuis je sens qu’on m’aime moins

J’entends ce que les gens disent, et tu t’demandes pourquoi je traîne moins

Ma fille va grandir, c’est moi qui fait sa sécu'

W’Allah qu’il va falloir la protéger de ce que j’ai vécu

Mêmes les

se mettent à jacter

Et dire qu’il y a cinq ans j’pouvais marcher pénard à Châtelet

Tous ça m’a appris plein d’trucs, j’avoue j’ai fumé trop d’seum

J’suis devenu parano, j’vois des bâtards à tous les coins d’rue

Calibré, crosse et munitions dans la boite à gant

Bien sûr que ça fait mal, demande au boss de la boite à Caen

J’me permets de fermer tous les clapets

Parait qu'à l’Olympia tu n'étais là que pour te taper

Voici la rime qui vient

mitard

J’assume avoir choisi un petit anglais avec une guitare

Trop de fils de bâtard, le public hallucine

Que Dieu m’en soit témoin c'était bien mieux que taffer à l’usine

Je pars au combat, moi personne ne m’a baisé

Désolé sale enfoiré, j’suis touché mais pas blessé

Au combat, ça mitraille mais je laisse dire

J’suis comme ça, plus l’ambiance est électrique plus je respire

Je pars au combat, au sommet j’irai m’asseoir

Vous allez voir si je plaisante, trop serrées sont mes mâchoires

Au combat, légitime sera ma haine

Mes deux yeux, moi je n’ai peur que de Dieu et de moi-même

La réussite ça génère des inimitiés et ça crée des ennemis, ton succès se

retourne contre toi, qu’est ce que tu vas faire?

Tuer ton succès?

Tu préférerais ne pas avoir réussi?

Ce n’est pas compliqué, ou on réussit et

on se fait des ennemis ou bien on loupe son coup et on se fait quelques amis.

C’est une question de choix

Tu sais l’histoire ne s’arrêtera jamais, couronné d’or comme à la Fifa

Si j’pars je laisse les clé

rap à Cifack

Nos routes ont pris des distances, souvent le choc est frontal

Tu peux niquer ta mère si dans mes roues tu mets des troncs d’arbre

Je viens

béton, bien sûr les gens m’ont déçu

Per

entre les hommes, t’as ceux qui plantent et ceux qui pé-pom

Mon vieux je ne me plains pas, j’veux juste te dire en passant

Que tout n’est pas facile, quand tu fais 700 000 en trois ans

Certains me manqueront

parfait

C’est bizarre j’regrette déjà l’ambiance

théâtre Barbey

La folie dans le tour bus, l’algé nous a fait raquer

Depuis je sais comment cacher les cartes

Médaille de bâtard pour elle j’aurais pu claquer

C’est bête mais ses revers me font rappeler que c’est

plaqué

Oui les gens me dégoûtent, souvent je vomis c’bas monde

Les chiens qui parlent mal comme ce vaurien de ********

Star mais pas de Baltard, putain d'époque de faux cul

«J'ai kiffé ton album» ça veut dire crève espèce de bâtard

Indéboulonnable, cousin en l’air je té-mon

Les fils de pute j’suis intouchable appelle-moi Dry ou Demon

J’ai tant d’choses à clipper, mon frère comme dirait Pichon

«Pour péter la baraque t’as pas besoin d’une paire de nichons»

Enfant

micro depuis l'époque de Waddle

coup, tu comprends mieux pourquoi j’te casse la gueule en battle

Je pars au combat, moi personne ne m’a baisé

Désolé sale enfoiré, j’suis touché mais pas blessé

Au combat, ça mitraille mais je laisse dire

J’suis comme ça, plus l’ambiance est électrique plus je respire

Je pars au combat, au sommet j’irai m’asseoir

Vous allez voir si je plaisante, trop serrées sont mes mâchoires

Au combat, légitime sera ma haine

Mes deux yeux, moi je n’ai peur que de Dieu et de moi-même