Faut que je m'échappe - Shurik'n

Faut que j’m’arrache d’ici, mec

D’une manière ou d’une autre

Et vite avant que j’me vautre

Tu le sais

Laisse-moi planer, stocker mes pensées

Traits peu conscenciels, laisse-moi rester sensé

Influencé XXX j’connais mes classiques

Mais y’a pas de contrefaçons faut rester racé

J’rappe, parce qu’on a trop de blessures à panser

J’vise pas le Panthéon, j’veux pas être encensé

J’suis qu’un grain de plus, un jour j’ai saisi ma chance, et

Ça m’arrangeait bien, j’avait plutôt mal commencé

J’ai stoppé l’errance, début d’une renaissance

La vue, je trouve un sens, la vision devient plus trans'

C’est la fin de l’ignorance, le constat est sanglant

Le mal vient de chez nous, on a 1000 ans de tourbillons

Et depuis que je sais que cette France n’en veut pas du mélange

Ils trouvent 10 000 excuses bidon pour nous mettre à distance

Y’a que les années qui changent, pas les esprits

Dès que le frigo se vide c’est le nouveau, l'étranger, qui dérange

C’est ce qui les démange, nous offrir des vacances

Voyage gratuit avec bracelet dans les fauteuils d’Air France

Savoir-vivre et élégance, on s’astique sur l'écorce

«Y'a rien», le décor, et t’as l’extrême inverse de l’opulence

Faut qu’je m'échappe

De cette prison

Et je puise les XXX XXX

Avant de toucher fond

Elle est quelque part

La solution

Je ne cesse de chercher

C’est à moi d’le faire car c’est moi qui suis la clé

J’vais te faire un confidence, même si tu le savais d’avance

Matraques et promesses dansent souvent à la même cadence

Vaillant soldat, pur au combat, j’applique mes connaissances

Pope Alexandre, je serai la pointe au bout de sa lance

C’est du béton pas du tout-venant lorsque le pro s’avance

Las de leurs manigances, flirte avec l’intolérance

XXX XXX mais pas de faïence

Pulchérie, j’suis pas la pour leur dire toutes les conneries que certains

rêvent d’entendre

J’ai vu mes ailes s'étendre quand j’ai cessé d’attendre

Sinon c’est tout ce que j’aurais fait jusqu'à ce qu’ils viennent me prendre

Crude naissance, c’est tout ce que j’ai à vendre

Sur la séquence y’a toujours le contrat de conscience

Les poing levé j’déballe mon impertinence

Les valeurs de ma France se lisent pas dans les dividendes

Au lieu de remplir nos ventres ils gavent ceux de nos banques

J’entends remplir des feuilles jusqu'à ce que le feu veuille prendre

Ce pays, à mon goût, rime trop avec pertinence

Regarde les pharaohs ils n’entendent plus nos doléances

Le total se marre, deux-trois qui se bagarrent

Et nous on regarde tous nos espoirs se transformer en gibet de potence