Rien à prouver - Makiavel

Yeah

Je ne vois toujours pas la liberté

Mais d’ici j’vous fais entendre sa voix

Ennemi bête et méchant, con

Muslim armé de savoirs

La vérité ne plait pas dans le biz

J’suis dans mon coin j’fredonne

Et quand ces batards s’autosuffisent

J’remercie Dieu de ce qu’il me donne

Pourquoi quand tu rappes tu fais de grands gestes?

tu t’crois chaud négro t’es

chaud

Mets-moi une balle dans l’estomac si t’espère un jour m’estomaquer

Et j’m’en bats les couilles de tes dollars, laisse moi j’préfère répondre à

l’appel

Rien que ce mois-ci un ami dans le coma

3 frérots qui sont partis ma gueule

Quand c’est la chienneté je n’mens pas j’suis comme toi j’fume une barre

chocolatée

Ne viens pas m’idolâtrer

J’vais t’cracher dessus tu vas partir en pleurs après

J’ai eu des ennemis mais rien à prouver

(des ennemis mais rien à prouver)

Tu nous cherches, c’est moi qui viens te trouver

J’ai des ennemis mais rien à prouver

L’argent, les putes ne m’ont pas désorienté

J’m’arrête pour te baiser ou pour te saluer

Laisse moi j’ai pas ton temps, j’suis passé y’a longtemps par là

J’ai grandi Dieu soit loué

Puis bah pour la surprise c’est raté, j’les prends par devant ces PD sont pas

prêts

J’suis loin perdu dans la voie lactée

Il n’y a que dans la salade que je trouve la paix

Comme un glandeur la mort j’men fiche

J’les calcule pas, tout seul ils s’affichent

sur la vie d’artiste

Dis moi c’qu’il ferait pas pour d’l’oseille

On est très loin d’une révolution

A Marseille on est posés sous le soleil

Je n’vois l’ombre d’une évolution

Quand c’est la chienneté je n’mens pas j’suis comme toi j’fume une barre

chocolatée

Ne viens pas m’idolâtrer

J’vais t’cracher dessus tu vas partir en pleurs après

J’ai eu des ennemis mais rien à prouver

(des ennemis mais rien à prouver)

Tu nous cherches, c’est moi qui viens te trouver

J’ai des ennemis mais rien à prouver

Trop renfermé sur toi même donc face à l'étranger t’as peur

Non non

Les petits apprennent à se dire «je t’aime» derrière un ordinateur

Tous les jours le sud meurt de faim, le nord remplit le congélateur

Biatch, dans l’inceste