Bordel de luxe - Les Hurlements d'Léo

Femme bien coiffée, tentation permanente

Luxe ébouriffé et les pensées absentes

Princesse délurée aux lèvres provocantes

Gestes calculés, des courbes décadentes

Marquises déflorée mais qui baille au corneille

Avec le temps passé tous les amours se payent

Les trottoirs éteints, des parfums interdits

Se revendent pour rien sous l’manteau, sous le lit

A la foire en ayant l’espoir en apparence

Fourmi ou papillon la (?) de sens

Car il faut que ça brille, que ça brille aux éclats

Dans les bordels de luxe la lumière n’attend pas

Pourvu que ça scintille, calme, volupté ou pas

On t’invite au voyage sans sortir de chez toi

Les hommes trop fardés au regard conquérant

Et le bien dominé et le mal dominant

Des mannequins plastiqués à l’allure explosive

Mais repixelisées des mollets aux gencives

Des princesses en royaume aux muscles effilés

Mais rondes comme des fantômes dans la réalité

Ici tout est tonus, sodas light, dynamisme

Le sacre de l’astuce, et de l’opportunisme

L’adoration du piège, la revanche du pirate

Pour un tour de manège ou une place aux sunlight

Hommes et femmes s’avancent tous sexes confondus

Et se frottent à la danse de la petite vertu

L’orchestre joue un air, (?)

Les couples se libèrent et frisent l’inconnaissance

Les cadavres immobiles sont éjectés du monde

Qui filent à 300 000 kilomètres à la s’conde

Coup de coeur, coup de foudre tous les coups sont permis

L’amour réduit en poudre dans la brusque alchimie

Elle espère bientôt pouvoir la rencontrer

Et saisit ses critères dans la base de données

Car il faut que ça brille, que ça flashe à tout va

Dans les bordels de luxe des vies de cinéma

On voyage en aveugle vers on ne sait trop quoi

Pourvu que ça scintille, calme, volupté ou pas

Car il faut que ça brille, il faut que ça brille

Dans les bordels de luxe, des vies de cinéma

Car il faut que ça brille, il faut que ça brille

Il faut que ça brille.