Le poids des mots - L'uzine

Souvent gênants mes mots frappent sans les gants c’est ça qui gêne

Depuis l’couvent tu sers les dents, tu suis l’courant c’est ça qu’ils aiment

Mais j’salie cette république quand j’manifeste près du public

Phases indigestes, mec si tu flippes

Le reste le sang gicle

J’ouvre ma gueule avec des répliques bien plus qu’insolentes

Insolite, un sceau d’encre avec des assonances assommantes Éprouvante la vie un

film d'épouvante dans la tourmente

Les cours montent, l’arrêt c’est gourmand

Comme un nympho dans une tournante

J’ai connue qu’une école et c’est la buissonnière

J'écume la rue et colle une sombre poésie au bord d’ma muselière

Tu ressens mon d’colère, un coup d’tonnerre sur l’toit des commères

J’suis comme un nègre dans un volière

J’enfonce mes vers dans l’cul d’Molière

le Rap de barge on voit qu’on cible les rats qui râlent

Veuillez fermer vos claques-merde

J’ai fait germer un tas d’merde

Un tas d'

J’ai vu ma haine dans une flaque d’air

Le poids d’mes mots bien plus dangereux qu’une arme automatique

Juste une démo dans l’jeu et tu fini sous stress post-traumatique

Veuillez dire à ces bouffons qu’ils se taisent au phone

, l’uZine ça se pèse en tonne

-Alors là putain qu’est-ce que ça veut dire ça putain d’merde

-C'est de la poésie, la poésie de la guerre

J’verse un flow, immonde toutes les ondes dans un ouragan

Attrape la carotte si tu cours à temps

J’déboule à temps

Le poids de mes mots dans mes mots m’animent

Entre dans notre univers, manie les vers à l’unanime

Écoute;

j’découpe

Suffira-t-il pour l’entendre?

Mais quand j’chante

Toutes mes phases linéaires veulent prendre la tangente

Les grandes lignes retracent l’histoire, t’a vie n’est qu’un miroir

Fils je vie l’soir peut-être

Dans ma tête tout est aussi noir

Dessine l’art blessé d’une phase

Entrave les pêchés d’une page car je n’arrive plus à m’débarrasser d’une tâche

Dès qu’le dé-con déconne change la déco'

Que des corps dans l’décor encore je pèse le poids d’mes mots

Nul n’empêchera les paroles dictées, fixées

Les noms sont listés, peu vont résister, pistés

Ambiance malsaine et la haine s’en assurait

N’insinue pas des propos qu’tu n’pourrais assumer

Lourd comme la patate qu’ils te collent après

Encule des gueules, reste décale

Recul d’un coup d’ma boule de crâne

Quand la violence des mots ne peu être soulevée

le poids des mots

Fini toujours par être étouffés

L’uZine, l’uZine !

L’uZine, l’uZine !

L’uZine, l’uZine !

L’uZine, l’uZine !

Tout l’monde !

L’uZine, l’uZine !

L’uZine, l’uZine !

L’uZine, l’uZine !

L’uZine, l’uZine !

L’uZine, l’uZine !

L’uZine, l’uZine !

L’uZine, l’uZine !

L’uZine, l’uZine !